souviens toi “parle à mon cul ma tête est malade”

Je me tatonne encore, ses jours passés sans toi sont pas encore sereins. Tu es de l’autre coté du miroir, ou selon ma croyance dans le monde d’en haut. Le bonheur et la pleinitude d’avoir accompli son role dans le monde du milieu. Mais moi, nous, ton absence nous pese. Je voulais écrire ce soir mes trois ressentis sur une disparition d’un être qui as tout donner jusqu’au bout.

La tristesse

La tristesse s’installe souvent après la colère, mais la tristesse parce que nous avions tant a se dire encore. Tes efforts me manquent. Ta fieré me manque, ohh pas celle mal placée, mais celle d’un papa. La tristesse de ne plus avoir ce pilier, cette jambe qui à fait que je suis moi ( avec le mauvais caractère qui était le tiens). J’ai peur de ne pas arriver à être moi. Je fait la forte, mais au fond de moi je suis en morceaux. Tu sais ceux qu’on ne peut pas recoller. Je suis triste pour la femme que tu as aimer et que tu aimera au delà des étoiles. Je suis triste pour mon frère. Je suis triste pour tes petits enfants. Il manquais une pièce au puzzle de notre famille depuis le départ de Parrain, mais voila qu’il nous en manque deux, et ce n’est pas réparable. On aura beau combler avec nos souvenirs, ca ne sera pas le puzzle d’autre fois.

Le soulagement

J’aime a me dire que tu as été au bout de toi, tu a déplacer les montagnes et tel un corbeau fier, tu as perdu des plumes à chaque combat. Puis, caractère de marbre que tu avais, tu ne voulais pas dire que tu souffrais. Mais on le sais, les combats frabilisent et font mal a l’intérieur. Alors tu a décider de remporter cette derniere victoire, tu est libre dans ta nouvelle vie. On attendra un signe, je me complaint dans les signes du destin, un mois jours pour jours, nous retronvons une certaine libertée. En un mois, il c’est passer des choses ici, mais ce ne sont que des jours où tu ne souffre plus. Pour nous ç’est une douleur égoiste, car nous devons etre fiers de ce que tu a accomplis et surout soulagé pour toi. Ton regard sur la vie était devenu bien noir. Mais je suis soulagée pour toi. Soulagée aussi que sur terre on ne se battent pas comme des chiens comme dans certains fiefs, non, sois serein.

La colère

Je suis en colère, contre moi. parce que je n’ai pas pu être la pour te remonter le moral, parce que ce fichu COVID-19 nous à séparé a cause du confinement. Je, et on, devrais vivre avec ça, je doit apprendre à vivre avec cette absence. Je sais que la colère n’est pas productive, ni bonne pour nous, mais c’est ainsi. Ca passera. Ca passera avec le temps, comme si on passai une lime sur la colère pour aplanir les angles trop douloureux. Mais j’aurai toujours mal a cette jambe que j’ai perdu et qui manque a mon équilibre, celle qui fait de bonnes fondations.

Tu me manques à chaque seconde, et tu me manquera chaque minutes du restant de ma vie. Mais ton souffle est dans le mien, tu existe dans mon coeur et dans celui de toutes les personnes qui t’ont aimé , le reste on s’en fiche, on les ballaient d’un revers de la main, ton revers au ping pong…..Demain est fait de hier, d’aujourd’hui, et tout ce qui fait partie de hier fait forcement parti de demain.
Mais en définitive, je croit que le sentiment qui domine c’est le soulagement. Oublie pas Je t’aime, et je t’aimerais toujours au delà des étoiles Papa.

11/05/2020 – 1 mois jours pour jours

Par priscille

Fondatrice de l'Association Entre4roues,

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